C.D.S.O.I.

Articles - Revues de presse

 Vu dans la presse spécialisée.

 


Les infirmières méritent leur ORDRE

Création d'un comité de défense et de soutien a l'ordre des Infirmiers


30/08/2011
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Ordre infirmier 2 ou le masque de Zorro - article FNI

Ordre infirmier 2 ou le masque de Zorro

A l'heure actuelle, l'Ordre infirmier décroche un soutien financier de dernière minute sur la base d'un mystérieux plan de restructuration qui fait porter près de 90% du financement aux infirmières libérales, qui ne représentent elles-mêmes que 15% des effectifs ! 
Toute l'architecture du plan financier reposerait donc sur l'adhésion des libéraux à cet « ordre 2 », qui se voit par ailleurs privé de ses moyens d'actions et amputé de ses principales missions. La FNI considère que miser aujourd'hui sur la totale adhésion des libéraux à ce simulacre d'ordre professionnel est hautement périlleux.

Certes, les libéraux ont milité activement pour la création d'un ordre infirmier, ils se sont engagés et ont concrétisé cet engagement en s'acquittant massivement d'une cotisation annuelle égale pour tous. Pourquoi ? Dans l'espoir qu'au travers des missions qui lui avaient été confiées par la loi, l'Ordre soit un puissant vecteur pour l'excellence éthique et technique des soins infirmiers et un levier fort pour promouvoir la profession vers un avenir à la mesure de ses potentialités.

Quel sens y aurait-il aujourd'hui à adhérer à un Ordre 2, réduit à une simple chambre administrative d'inscription au tableau ? Nous nous sommes tant éloignés de cette grande idée d'un ordre fédérant les infirmières de tous secteurs d'activité autour de leurs valeurs communes, garant des compétences, de la déontologie et incarnant une profession exercée par quelques 500 000 personnes... Nous sommes bien loin de ce jour historique du 21 décembre 2006 portant les promesses d'un Ordre rassembleur, apportant des garanties supplémentaires de qualité de soins pour les usagers, comme c'est le cas des autres professions de santé. Albert Camus dirait sans doute de cette absurdité qu'elle « est d'autant plus grande que l'écart s'accroît entre les ambitions et la réalité. »

Dans ce contexte, la FNI considère qu'il est plus qu'hasardeux d'impliquer les partenaires bancaires dans un plan de sauvetage suspendu à l'adhésion massive des libéraux. Elle refuse ce qui s'apparente à une prise en otage visant à les faire apparaître au final comme responsables de cet échec.
Aux libéraux d'éponger la dette, acculés à financer une instance dans laquelle ils n'auraient qu'un poids politique très restreint et qui ferait fi de toute l'organisation régionale et départementale. Invoquer la bien-pensance pour préserver quelques emplois au siège parisien quand ce plan de restructuration n'a pas eu d'états d'âme à sacrifier ces mêmes emplois dans les départements et les régions relève d'une toute autre ambition. Est-il politiquement correct de maintenir à bout de bras un ordre qui n'aurait plus vocation qu'à permettre à quelques uns de se créer, au mépris de la profession, une niche confortable ?

La FNI ose le dire et devant l'inacceptable de cette situation, elle se donnera tous les moyens pour défendre les intérêts matériels et moraux des infirmières libérales. Elle n'hésitera pas à adresser un courrier personnel à chacun de ces 75 000 professionnels conventionnés pour appeler à la désobéissance, et les inciter à ne plus payer leur cotisation, ceci au nom de l'égalité de tous les infirmiers devant la loi, comme l'a fait en son temps Roselyne Bachelot en ayant couvert de son autorité le refus massif des salariés de s'acquitter de leur cotisation.

http://www.fni.fr/article.php3?id_rubrique=13&id_article=708


10/09/2011
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refus d'une structure ordinale limitée aux seuls infirmières et infirmiers libéraux - article du SNIIL

Ordre Infirmier : le Sniil refusera toute structure limitée aux libéraux et dénonce les considérations qui ont amené à cette situation

 

Paris, 7 juillet 2011.- A la veille d'un nouveau Conseil National de l'Ordre Infirmier, et suite au courrier de M. Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, le Sniil tient à faire part une nouvelle fois de son refus d'une structure ordinale limitée aux seuls infirmières et infirmiers libéraux.

Indigné par cette main mise de l'Etat sur l'Ordre Infirmier, pourtant organisme de droit privé, le Sniil, s'insurge contre le « souhait ministériel » d'un Ordre rendu obligatoire pour les seuls libéraux. Non seulement parce qu'alors l'Ordre ne pourra remplir aucune des missions qui lui ont été confiées par la Loi ; mais aussi parce qu'il est inadmissible que les 70 000 libéraux assument, seuls, une charge qui n'est pas la leur. A savoir : le coût d'un Ordre devant quand même assurer l'inscription au tableau de 430 000 salariés ; mais aussi le déficit colossal actuel de l'institution...

En conséquence de quoi, et si le « souhait ministériel » devenait réalité, le Sniil, premier syndicat infirmier libéral, n'hésiterait pas à prendre ses responsabilités. Et à appeler ses adhérents et sympathisants au boycott de la cotisation ordinale.

Enfin, le Sniil regrette amèrement que l'Ordre Infirmier, institution si prestigieuse dans d'autres pays, soit confronté en France à de si fortes manipulations. De la part d'un gouvernement qui, à la veille d'élections importantes, montre sa volonté de ne plus s'opposer au souhait de certaines grandes centrales syndicales de voir disparaître l'Ordre. Mais aussi de la part de certains conseillers nationaux ordinaux, par ailleurs responsables d'autres syndicats infirmiers libéraux, qui ont déjà annoncé leur volonté de voir apparaître un collège libéral indépendant. Enfin, de la part des plus hautes instances de l'Ordre qui n'ont pas su ou voulu prendre en considération ce qui se passait sur le terrain

 

http://www.sniil.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=393:ordre-infirmier-le-sniil-refusera-toute-structure-limitee-aux-liberaux-et-denonce-les-considerations-qui-ont-amene-a-cette-situation&catid=31:communiques-de-presse&Itemid=38


10/09/2011
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Ordre et Syndicat une force pour la profession infirmiere

http://www.coordination-nationale-infirmiere.org/images/pdf/ORDRE/syndicats_et_ordre.pdf  

 http://www.coordination-nationale-infirmiere.org/index.php/20080404217/Actualites/Roles-de-l-ordre-infirmier-et-du-syndicat-professionnel.html


10/09/2011
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L’Ordre infirmier « nouvelle version » torpillé par les libéraux

Ce qui était prévisible arriva: les infirmiers libéraux refusent de perfuser seuls un "Ordre 2" en déficit de presque 9 millions d'euros.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour l'Ordre des Infirmiers. Quelques semaines après avoir pris la présidence par intérim, Didier Borniche appelait les conseillers à l'unité face à la crise politique et économique que l'institution traverse.

Le Ministre de la Santé Xavier Bertrand s'étant publiquement positionné pour une adhésion facultative à l'Ordre en ce qui concerne les infirmiers salariés (et à ce jour non officiellement démentie), l'Ordre est depuis 2 ans dans une situation économique catastrophique.

Un sauvetage financier calculé

Un sauvetage in extremis par sa banque la BRED est survenu fin août, dans l'attente d'un plan de restructuration drastique pour recouvrer les presque 9 millions d'euros de dettes.

Nul besoin de chercher une obscure théorie du complot ou une collusion entre politique et financiers pour expliquer le maintien en vie de l'instance ordinale. la BRED a simplement réalisé un rapide calcul: mieux vaut récupérer doucement mais sûrement les 9 millions d'euros par des infirmiers libéraux obligés de cotiser sous peine de déconventionnement, que de perdre définitivement 9 millions en amenant l'Ordre à la cessation de paiement.

Seulement, la Fédération Nationale des Infirmiers (F.N.I, syndicat d'infirmiers libéraux) ne l'entend pas de cette oreille.

Les libéraux : une manne financière ? Les syndicats s'y opposent

Son Président Philippe Tisserand, également Conseiller National et fervent défenseur de la cause ordinale, a publié un communiqué de presse appelant à la "désobéissance" des 75 000 IDEL si "l'Ordre 2" devait devenir une simple "chambre administrative d'inscription au tableau".

Le président de la FNI qui a jadis bataillé contre un certain Didier Borniche, partage ainsi la ligne directrice de l'ancienne présidente de l'Ordre Dominique Le Boeuf, qu'il a toujours défendu : "Mieux vaut une mort rapide que la survie d'un Ordre vidé de sa substance."

L'impact de ce communiqué syndical n'est pas à prendre à la légère. L'Ordre a réussi au cours de ces 2 ans à fâcher ses plus farouches partisans libéraux, et une opposition massive des syndicats pourrait limiter la menace de déconventionnement par les caisses primaires d'assurance maladie, principal motif d'inscription des libéraux réfractaires.

Si l'unité syndicale des libéraux n'est pas pour demain, les autres organisations professionnelles comme le SNIIL ou l'ONSIL diffusent peu ou prou le même message : Tout sera mis en œuvre pour s'opposer à la rupture de l'égalité entre IDEL et salariés.

Beaucoup d'infirmiers libéraux disposent désormais d'un numéro d’inscription au tableau, que leurs réclament les CPAM sans se soucier de la cotisation. Le refus de cotiser n'est pas un motif de radiation, mais un contentieux de droit privé, entre un particulier qui aura désormais l'appui de syndicats contre un Ordre qui n'a plus les moyens de ses éventuelles menaces.

Un conseil national sous haute tension

Un coup dur pour le nouveau Président Didier Borniche, à moins d'une semaine du Conseil National qui doit se réunir pour élire un nouveau Bureau et voter (ou non) ce plan de restructuration s'appuyant sur 110 000 cotisants (actuellement seulement 66 000 infirmiers sur les 100 000 inscrits sont à jour de leur cotisation).

Il sera pourtant difficile d'être "autre chose qu'une chambre d'enregistrement" quand on sait que l'Ordre va devoir passer d'un budget initial de 10 millions d'euros à environ 3-4 millions, dont près de la moitié seront financés par les 15% de libéraux que compte la profession.

Cette inégalité de traitement ne sera sûrement pas mise de côté mardi 13 septembre au Conseil National : L'appui des libéraux est vital pour l'institution. Des concessions majeures -- Pourquoi pas la présidence de l'Ordre? -- seront donc inévitables pour éviter qu'ils ne quittent définitivement la table, ce qui signerait l'arrêt de mort définitif de l'Ordre.

Quelles missions avec quels moyens ?

Quoi qu'il en soit, 60% de budget en moins équivaut à 60% de ressources en moins pour l'ONI : Moins de locaux, moins de personnel, pour autant de missions. Est-ce que les élus départementaux, dits de "terrain", auront suffisamment de motivation pour parcourir les centaines de kilomètres nécessaires aux réunions sans être défrayés ou indemnisés ? Il le faudra bien, au risque que les inscriptions ne soient pas réalisées et donc les cotisations non encaissées.

Plusieurs conseils départementaux ont ainsi prévu des réunions quelques jours après le 13 septembre, afin de décider de leurs actions à venir, évoquant ouvertement de possibles démissions. D'autres ont déjà pris cette décision il y a plusieurs mois, tout comme de nombreux salariés , qui partent d'eux mêmes dès qu'ils en ont l'opportunité.

Au-delà du débat financier et des jeux de pouvoir pour la future Présidence de l'Ordre, la question qui se posera aux 52 conseillers nationaux mardi prochain risque d'être plus philosophique: Faut-il ou non accepter un Ordre Infirmier vidé de sa substance et fonctionnant comme une simple chambre d'enregistrement ?

Si ce plan est voté, se posera alors une deuxième question, aussi complexe : Comment convaincre des  infirmiers de s'inscrire à un Ordre qui n'a plus les moyens d'exercer ses missions d'intérêt général pour la profession infirmière ? Réponse mardi.

Rédaction ActuSoins

 

http://www.actusoins.com/9008/lordre-infirmier-nouvelle-version-torpille-par-les-liberaux.html


10/09/2011
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